Découvrez le portrait de Farid, coquilleur passionné qui exerce chez In’pacte AB Fonderie depuis 25 ans. A l’approche de la retraite, il revient sur ce qui l’a animé toutes ces années et surtout, sur la transmission aux plus jeunes.
40 ans en fonderie aluminium : le parcours de Farid, coquilleur
« Je m’appelle Farid. J’ai 62 ans. Je suis rentré chez AB Fonderie ça fait pas loin de 25 ans. Ça fait un peu plus de 40 ans que je travaille en fonderie. J’ai toujours apprécié. »
Un métier manuel, technique… et artistique
« Il y a un côté un petit peu artistique. Il y a le toucher, le feeling, qui est important dans le métier de coquilleur en fonderie. C’est pas on applique bêtement une méthode. Parce qu’on prend deux coquilleurs auxquels on donne une méthode, il n’y aura pas du tout les mêmes résultats. En fait, en coquille, tout le monde a sa chance. »
Apprendre le métier de coquilleur fonderie : l’expérience avant tout
« C’est en faisant, en ayant des problèmes ainsi qu’en faisant des erreurs qu’on apprend. Jusqu’à maintenant j’apprends tous les jours des choses. Il n’y a pas un jour où je n’apprends pas. Depuis toujours j’ai formé des personnes. En un mot, il faut se mettre à la place de la personne et il faut y aller doucement. Ça ne sert à rien d’essayer d’engorger leurs cerveaux avec plein de termes, plein de choses. Donc une chose par jour c’est largement suffisant. »
Sécurité pour le coquilleur fonderie aluminium : priorité numéro un dès le premier jour
« Tout d’abord il faut dire que la première chose c’est la sécurité. En effet les premiers problèmes auxquels on est confronté concernent la sécurité. Il faut par exemple passer du temps pour expliquer pourquoi on met des guêtres, pourquoi on met des manchettes, pourquoi on met des lunettes. Il faut donner des exemples concrets. On montre une brûlure, le gars comprend tout de suite. »
Former sans brusquer : une transmission progressive et humaine
« Ensuite j’essaye d’inculquer des bases qui ne sont pas figées. « J’apprends par moi-même, je fais des erreurs, je tâtonne… Je fais une petite expérience pour voir si ça fonctionne. » En fait il n’y a que comme ça qu’en moulage coquille on progresse. Souvent on me dit « Il garde ses trucs de vieux coquilleurs. Leurs trucs secrets entre eux. » Il n’y a pas de ça. C’est pas vrai. C’est que ça que j’essaye de transmettre : il n’y a rien de figé et c’est vraiment une question de feeling. »
Chez AB Fonderie : entraide naturelle et esprit d’équipe
« Chez AB Fonderie j’ai trouvé une cohésion entre les équipes, naturelle. Une cohésion naturelle qui n’était pas forcée. C’est ça que j’ai apprécié chez AB Fonderie : ce côté entraide. Moi ce qui me plait c’est cette entreprise à visage humain. »
Transmettre, c’est aussi savoir laisser la place aux autres
« J’arrive à un âge où il va falloir que je pense à partir mais je ne suis pas vraiment motivé pour partir. J’ai encore envie de transmettre. Je me sens encore apte à transmettre, à travailler. J’ai grandi avec la fonderie, j’ai fait mes études là-dedans. J’ai touché à plusieurs domaines de la fonderie. Ça m’a toujours plu et je sais que quand je suis chez moi, pendant les vacances, je pense à la fonderie et ça a me manque. Ça l’air bête mais ça me manque. C’est vrai qu’il y a un moment où il faut savoir lâcher l’affaire, et laisser la place aux autres. Parce que tant que je serai ici ça ne libérera pas un poste pour quelqu’un d’autre. C’est ça la vraie transmission aussi, c’est laisser sa place aux autres. »
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